Marcottage naturel : un exemple chez une plante carnivore

Deux mois plus tard, la feuille mère périclite, tandis que les plantules arborent déjà des signes de carnivorie (présence de mucilage).
Deux mois plus tard, la feuille mère périclite, tandis que les plantules arborent déjà des signes de carnivorie (présence de mucilage).

Certains végétaux se bouturent naturellement, à partir de feuilles ou d’organes dédiés. Cette étonnante faculté s’appelle marcottage. L’horticulture dispose d’ailleurs de nombreuses techniques pour le provoquer chez toutes sortes de plantes.

Ici, une feuille de Pinguicula primuliflora, une grassette originaire du sud-est des États-Unis, produit plusieurs plantules. Le pied se trouve dans un terrarium dans lequel l’air est chaud et humide, ce qui favorise la vigueur des jeunes pousses.

C’est le contact d’une feuille avec la tourbe humide qui induit le processus de rhizogénèse, à l’origine de la production de racines. Un feuillage se développe rapidement par la suite.

Au contact du sol, la feuille se bouture naturellement.

Deux mois plus tard, la feuille mère périclite, tandis que les plantules arborent déjà des signes de carnivorie (présence de mucilage).

Deux mois plus tard, la feuille mère périclite, tandis que les plantules arborent déjà des signes de carnivorie (présence de mucilage).

Parmi les plantes carnivores, le marcottage naturel à partir d’éléments foliaires a été observé chez les Pinguicula et certains Drosera.