Des fleurs qui cachent bien leur jeu

Le genre Pinguicula regroupe environ 80 espèces. Beaucoup sont assez difficiles à cultiver, mais certaines espèces et hybrides d’origine mexicaine s’acclimatent facilement et sont très gratifiants en culture… en fleurissant plusieurs fois dans l’année, y compris en automne et en hiver, tandis qu’ils sont en dormance sous la forme d’une rosette succulente dépourvue de poils collants. La floraison étant assez durable, on peut prendre le temps de les observer de près…

Pinguicula moranensis en fleur
Pinguicula moranensis en fleur

Car outre les feuilles couvertes de glu, ce sont les fleurs qui font l’attrait de ces plantes carnivores particulières. Celle de Pinguicula ‘Tina’ (ci-dessus) est une des plus larges (entre 2 et 3 cm de diamètre). Sa douce couleur mauve parsemée de veines violettes cache une petite surprise : des poils glanduleux à la base des lobes que forment les 3 pétales inférieurs ! Chez Pinguicula moranensis (en photo), ils sont encore plus nombreux.

On peut alors imaginer que les plus petits diptères puissent y être capturés, alors que la rosette elle-même ne développe plus de feuilles carnivores. Malines !